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Coopératives 2017, « étape décisive » pour Terrena

Hier, le 30 mars 2017, Terrena publiait ses résultats pour l’année 2016, mais a décidé de ne pas dévoiler son résultat net. Elle décrit 2017 comme une « étape décisive » dans sa course pour « capter davantage de valeur ».

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En 2016, le chiffre d’affaires de Terrena a augmenté de 3 % à 5,2 milliards d’euros grâce aux acquisitions du volailler Doux et de Soprat. À périmètre comparable, il a reculé de 5,2 % en raison de la crise agricole, selon le communiqué diffusé jeudi. « 2016 a été une année difficile pour le monde agricole », a souligné Hubert Garaud, le président de Terrena, qui compte 29 000 adhérents dont 600 bio et emploie 15 900 salariés.

2016, année de crise

Outre la crise climatique des céréales, celle du lait et de la plupart des productions animales, les résultats ont été affectés « par la guerre des prix » subie « au Moyen-Orient, principal marché de Doux qui a rejoint Terrena en avril 2016 », a précisé Maxime Vandoni, directeur général du groupe, cité dans le communiqué. Ainsi, l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a chuté de 7,8 % à 101 millions d’euros.

Les activités historiques ont mieux résisté dans leur ensemble. Le groupe y voit la confirmation de « la pertinence » de son « modèle d’activité diversifié ». « Cette année, nous ne communiquons pas notre résultat net, et nous en tenons à l’Ebitda, qui donne une idée fidèle de l’activité » a précisé un porte-parole du groupe à l’AFP. L’an dernier, la coopérative a versé au total 11,8 millions d’euros à ses adhérents (contre 10,2 millions en 2015).

Une nouvelle marque

Pour 2017, la coopérative compte notamment sur le lancement de sa marque « La Nouvelle Agriculture » sur plusieurs circuits. L’objectif : « venir à la rencontre du consommateur partout où il se trouve. Cette marque arrive dans les rayons de la grande distribution en avril. Elle sera également présente en restauration hors domicile, et enfin, sera portée par de grandes marques de l’agroalimentaire telles que Fleury-Michon avec lequel un partenariat vient d’être conclu sur la filière “J’Aime”. »

Enfin, la coopérative annonce également vouloir développer une plateforme collaborative pour assurer une traçabilité complète des produits de sa filière agroalimentaire, de la fourche à la fourchette, ou de l’agriculteur au consommateur.

Avec l’AFP

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